Appel à témoignages : IAG et traduction
Le Collectif En chair et en os appelle ses soutiens traducteurs et traductrices de tout bord (édition, cinéma, audiovisuel) à témoigner de cas concrets et précis de post-édition et de pillage de textes.
Cet article a initialement été publié sur notre blog dans le Club de Mediapart.
Signataires du Manifeste En Chair et en os, pour une traduction humaine,
Traductrices et traducteurs d’édition, du cinéma, de l’audiovisuel,
La post-édition* gagne du terrain partout, et nous avons besoin de davantage de cas et d’exemples concrets pour agir. Vous pouvez participer à la lutte contre l’IAG dans la traduction en nous faisant remonter des exemples précis de missions de post-édition auxquelles vous auriez été confronté·es (que vous les ayez acceptées ou pas ; pas de jugement chez nous).
Si vous avez des soupçons de pillage de vos textes pour de l’entraînement de logiciels d’IAG, avec des exemples, nous sommes également tout ouïe.
Vos témoignages ne seront en aucun cas rendus publics, sauf autorisation de votre part, mais ils nous aideront à comprendre, et donc à agir.
Plus vous serez précis, plus vos témoignages seront utiles : langues, genres littéraires, types de textes et de programmes audiovisuels, maisons d’édition et de production, prestataires de sous-titrage, de doublage et de voice-over, type ou absence de contrat, manières de nommer ces missions et de les présenter, degré d’opacité, tarifs, délais, etc.
Écrivez-nous à l’adresse électronique du Collectif : enchairetenoscollectif@gmail.com
Si vous le souhaitez, aucun problème pour nous écrire anonymement. Nous pouvons aussi faire cela par téléphone, il suffit là encore de nous écrire, et nous trouverons un moment pour se parler.
Le Collectif ECEO, pour une traduction humaine
*Post-éditer : passer derrière la « sortie-machine » effectuée par un logiciel d’IAG. Elle prive les traducteur·ices de leur premier jet et les cantonne à un rôle de « contrôleur·euses qualité » des machines. Le Collectif ECEO rappelle que la post-édition n’est pas une pratique désirable. Traduction et post-édition sont pour nous résolument antinomiques.
